Vous souhaitez protéger financièrement vos enfants et les aider à payer leurs études, leur permis de conduire ou leur 1revoiture ? Épargne traditionnelle, assurance vie, immobilier… De nombreuses solutions existent pour vous accompagner dans cet objectif. Ooinvestir vous dévoile quels investissements sont à privilégier pour assurer la santé financière de vos enfants.
Les solutions d'investissement pour protéger financièrement ses enfants
Pour protéger vos enfants financièrement, découvrez différents types d’investissements et de placements à réaliser dès que possible.
Les livrets bancaires traditionnels
La 1re solution consiste à épargner simplement sur un livret traditionnel sécurisé. Vous pouvez ouvrir un compte à votre nom et transférer l’épargne à votre enfant le moment venu, ou bien ouvrir directement un livret à son nom. Parmi les pistes à privilégier :
- le Livret A ;
- le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Cette solution d’épargne vise à anticiper de futures dépenses et accompagner votre enfant dans son parcours. De quoi payer ses études, son permis de conduire, voire sa 1re voiture et de le rendre ainsi plus autonome.
L’avantage de ce type de livret bancaire ? Sa souplesse. En cas de coup dur, l’argent reste totalement disponible : vous pouvez retirer quand vous voulez la somme que vous désirez. De plus, vous épargnez à votre rythme selon vos revenus. En revanche, ce n’est pas la solution offrant la meilleure rentabilité. Généralement, leurs taux d’intérêts restent inférieurs à l’inflation.
Pour ces 2 comptes, le plafond de dépôt est limité :
- 12 000 euros pour le LDDS ;
- 22 950 euros pour le Livret A.
Le PEL
Le plan épargne logement constitue une autre solution d’épargne qui repose cette fois sur le principe d’un compte bloqué. Avec le PEL, les montants restent disponibles mais tout retrait d’argent engendre une fermeture du compte.
Le PEL peut être ouvert au nom de votre enfant. Il pourra en disposer à sa majorité. L’avantage majeur de cette solution d’épargne réside dans la possibilité d’obtenir, à terme, un prêt avec un taux avantageux. Avec les sommes épargnées, votre enfant pourra bénéficier d’un apport personnel pour financer une 1re acquisition immobilière.
Le point faible du PEL est son taux. S’il a été revu à la hausse en février 2023 en raison de l’inflation (2 %), son taux était tombé à 1 % en août 2016. Le taux du PEL dépend de sa date d’ouverture : ensuite, il reste fixe.
Vous pouvez alimenter le PEL durant 10 ans puis le conserver ensuite pendant 5 ans : il continuera à produire des intérêts, selon les taux en vigueur au moment de sa souscription. Il n’est donc pas forcément conseillé d’ouvrir un PEL dès la naissance de votre enfant, attendez quelques années (au moins 5 à 10 ans) pour que son PEL soit encore actif lorsqu’il aura débuté sa vie active.
Le PEL n’est pas uniquement destiné à un projet immobilier : les épargnants l’utilisent aussi pour sa fonction de livret rémunéré.
Le PER
Il y a plein de bonnes raisons d’ouvrir un PER ! Ce dernier permet en premier lieu de bénéficier d’un complément de revenus à la retraite et ainsi de limiter la perte générée par la cessation de votre activité professionnelle. En cas de décès prématuré du souscripteur, ce sont les héritiers qui peuvent bénéficier des sommes versées sur le PER.
Pour tout décès avant 70 ans, les héritiers bénéficient d’une exonération de droits de succession jusqu’à 152 500 €. Le PER fait donc partie des solutions pour préparer votre avenir et protéger celui de vos enfants.
Si vous avez opté pour un PEA (plan d’épargne en actions), il n’existe pas d’abattement pour les héritiers en cas de décès du souscripteur. La valeur des titres entre pleinement dans la succession.
L’immobilier
L‘immobilier reste la valeur refuge par excellence pour les familles qui y voient une manière de développer leur patrimoine puis de le transmettre à leurs enfants. Selon votre situation financière, différentes solutions peuvent être envisagées :
- acheter votre résidence principale pour vous constituer un patrimoine à transmettre à vos enfants en cas de décès ;
- investir dans l’immobilier pour bénéficier d’un patrimoine financé en partie par vos locataires. Vous pourrez ensuite :
- conserver ce bien et le transmettre à vos enfants ;
- le vendre pour bénéficier d’un capital et effectuer une dotation de votre vivant (vous pouvez donner jusqu’à 100 000 € par enfant tous les 15 ans sans imposition) ;
- acheter des parts de SCPI, une alternative à un investissement immobilier direct. Avec la « pierre-papier », vous achetez des parts selon vos possibilités financières. Vous pouvez augmenter votre portefeuille au fil des années si vos revenus augmentent, si vous obtenez des primes, etc.
L’avantage majeur de l’immobilier ? C’est un investissement qui s’adapte aux possibilités de chacun, entre investissement classique et placement dans la pierre-papier (SCPI), avec la possibilité de transmission à vos enfants.
L’assurance vie
L’assurance vie fait partie des placements préférés des Français. Elle permet d’investir à votre rythme et ainsi de constituer un patrimoine financier pour vous ou vos enfants. Vous avez le choix entre différents niveaux de rendements et différents degrés de risque. En clair, l’assurance vie s’adapte à vos objectifs et vous offre une grande souplesse.
La limite de cet investissement : pour espérer un rendement plus attractif, il faut prendre un risque de perte en capital. En revanche, ce placement présente l’avantage de diversifier votre épargne en choisissant différents fonds.
Pourquoi investir en assurance vie pour protéger ses enfants ?
L’assurance vie constitue un support d’épargne qui offre une grande flexibilité : rien ne vous impose de placer une certaine somme chaque mois. Si vous souhaitez alimenter votre assurance vie tous les 3 mois, 6 mois, 1 fois par an ou de manière exceptionnelle lorsque vous bénéficiez d’une rentrée d’argent, c’est tout à fait possible. Vous êtes libre de le faire quand vous le souhaitez !
Avec l’assurance vie, vous épargnez à votre rythme et sans plafond. À terme, vous disposez d’un capital que vous pouvez transmettre à vos enfants.
Autre atout de l’assurance vie : sa fiscalité, optimale après 8 ans de détention. Si vous ouvrez une assurance vie au nom de votre enfant dès sa naissance, vous limiterez son imposition à sa majorité, en cas de retrait pour financer ses projets.
Comment investir en assurance vie pour l'avenir de ses enfants
Vous vous intéressez à l’assurance vie pour vos enfants ? Ooinvestir vous explique comment investir.
L’ouverture du contrat
Si vous avez choisi l’assurance vie pour couvrir financièrement de vos enfants, vous avez la possibilité d’ouvrir ce placement à votre nom et inscrire vos enfants en tant que bénéficiaires. Cette solution est intéressante en cas de décès, elle permet aux enfants de bénéficier d’un capital ou d’une rente. En revanche, cela signifie que l’enfant doit attendre le décès du parent souscripteur.
La 2nde solution ? Ouvrir une assurance vie au nom de votre enfant. Vous pouvez le faire dès sa naissance. De cette manière, à ses 18 ans, il aura librement accès à cette épargne.
Le choix du placement
Les parents vont décider au moment de l’ouverture le type de placement parmi les 2 solutions proposées selon votre profil d’investisseur :
- le fonds euro : cette solution offre un capital garanti qui va chaque année produire des intérêts. En revanche, comme le capital est garanti, le fond euro génère un rendement assez modeste ;
- le support en unités de compte : cette fois, vous recherchez un placement plus rentable, mais avec un risque de perte en capital. Plus le rendement est élevé, plus le risque est important. Déterminez le type de placement qui correspond à vos objectifs et évaluez votre capacité à assumer une perte de capital avant de vous lancer.
Le contrat multisupport vous donne la possibilité de placer une partie de votre épargne en fonds euros sécurisé, et une autre en unités de compte plus dynamique, selon la répartition de votre choix.
Avant toute ouverture d’un contrat d’assurance vie, prenez le temps de comparer les offres pour bénéficier des frais de gestion les plus faibles. Ces frais de gestion diffèrent en fonction des assureurs. Comparez également les frais d’entrée, à savoir la somme prélevée par l’assureur à chaque versement. Avec certains contrats, ils peuvent être gratuits.
Transmettre son investissement en assurance vie
L’assurance vie est un placement à envisager pour protéger financièrement vos enfants en cas de décès.
Vous réduisez fortement le montant des droits de succession de vos enfants : avec l’assurance vie, il est possible de transmettre jusqu’à 152 500 € à chaque enfant avec une exonération totale d’impôts. Cela concerne tous les versements effectués avant vos 70 ans.
Pour les versements effectués après cet âge, l’abattement s’élève à 30 500 € et s’applique de manière globale pour l’ensemble des bénéficiaires, et non pour chacun d’eux.
En matière de transmission avec l’assurance vie, sachez également que vous avez la possibilité d’avantager un enfant au profit d’un autre. Vous choisissez librement a répartition de votre capital au moment de votre décès. Il faut pour cela rédiger une clause bénéficiaire adaptée, dans laquelle vous désignez la ou les personne(s) à qui vous souhaitez attribuer les montants constitués. Il peut s’agir de vos enfants, mais pas forcément : vous restez libre de choisir.
- Pour préparer le futur de vos enfants, vous pouvez envisager diverses solutions : épargne traditionnelle, PEL, PER, assurance vie ou immobilier.
- L’assurance vie permet aux bénéficiaires de profiter d’un abattement d’impôts jusqu’à un montant de 152 500 €, pour tous les versements effectués avant les 70 ans du souscripteur.
- L’assurance vie reste une solution intéressante en raison de sa flexibilité : vous pouvez épargner pour vos enfants à votre rythme et choisir le niveau de risque selon le rendement attendu.
- Valeur refuge, l’immobilier est un investissement à envisager pour protéger vos enfants en vous constituant un patrimoine à leur transmettre.